Samedi 22 mars à 18h à Panopée
Durée > 1h15 | Billet unique 20€ – Réduit 14€ – Adhérent 10€
Distribution
Chorégraphie et interprétation Harald Beharie
Collaboration artistique et sculpture Karoline Bakken Lund et Veronica Bruce
Composition Ring van Möbius
Régie son Jassem Hindi
Regard extérieur Hooman Sharifi, Inés Belli
Production Mariana Suikkanen Gomes
Distribution Damien Valette
Le spectacle
En se réappropriant le terme jamaïcain « Batty Bwoy » (littéralement, garçon de cul), argot désignant une personne queer, la pièce tourne et retourne les mythes du corps noir queer en déployant des possibilités dans un jeu de conscience et de naïveté.
Scrutant l’absurdité d’une monstruosité queer, Batty Bwoy s’articule à travers la porosité des corps et des langues, leurs bouches avalant et régurgitant les fictions corporelles projetées sur leurs peaux.
Dans une odyssée de prog-rock bourdonnant, Batty Bwoy attaque et embrasse des récits sédimentés autour de la peur du corps queer en tant que figure perverse et déviante. L’expression « Batty Bwoy » est utilisée pour évoquer une créature ambivalente qui existe au seuil du corps précaire, du pouvoir libéré, de la joie et de l’énergie batty !
Le travail a trouvé son inspiration dans les mythologies, les stéréotypes, les sentiments et les fantasmes du corps et des identités queer, les paroles homophobes de dancehall, les films italiens Giallo des années 70, les « gully queens » résilientes et les voix queer de Norvège et de Jamaïque qui ont visité et pris part au processus.
L'équipe
Harald Beharie (he/they) est un interprète et chorégraphe norvégien-jamaïcain basé à Oslo, en Norvège.
Les pratiques chorégraphiques de Harald sont des voyages collaboratifs, naviguant à travers des domaines d’ambiguïté et de fantasme, ponctués par des thèmes de construction et de déconstruction, d’espoir et d’incertitude, de désintérêt et d’intensité émotionnelle. Il présente un intérêt particulier pour le bricolage et la vulnérabilité de l’inconnu. En cherchant à disséquer les récits corporels établis, son travail célèbre un spectre d’incarnation allant du pathétique à l’extatique, de l’effondrement à l’exubérance, de l’hésitation à la ténacité, tout en encourageant une naïveté délibérée et une espièglerie queer.
Harald se concentre sur les identités locales, les idées et le développement d’idées avec et au sein de la communauté LGBTQIA+..
En 2023, Batty Bwoy a remporté le prix Hedda de la « meilleure production de danse ».
Coproductions et soutiens
Soutiens :
Kulturrådet, Fond for lyd og bilde, FFUK, Sandnes Municipality