(à la suite de Nicolas Barry) au Théâtre
Durée > 45 min | Billet unique 20€ – Réduit 14€ – Adhérent 10€
Distribution
Conception Darius Dolatyari-Dolatdoust
Interprétation Maureen Béguin-Morin, Morgane Le Doze, Grégoire Schaller et Darius Dolatyari-Dolatdoust
Costumes Darius Dolatyari-Dolatdoust
Le spectacle
Wearing the dead, (« Porter les morts ») est une performance dans laquelle à la fois le costume et le corps portent l’héritage. Le costume produit sa propre danse du fait de ses particularités. Dans cette performance, le costume est un voyage, un pont entre une culture dont l’artiste a hérité et qu’il fantasme : l’Iran.
Les costumes s’inspirent de l’exposition d’œuvres iraniennes du Louvre et tente de donner corps au fantômes qui les habitent.
Il créé ces costumes comme une seconde peau à porter par différentes physicalités et tente ainsi de comprendre comment nous construisons notre identité : inspiré par le passé mais toujours présent dans notre vie, l’idée est de créer ce dialogue impossible, activant la chorégraphie de la mémoire. Porter ces costumes est une façon pour Darius de faire partie d’une Histoire commune, de réincarner une mémoire vivante qui n’est pas la sienne mais qui est toujours en lui. Par sa nature et sa conception, le costume est lui-même créateur de mouvement. La dramaturgie se construit dans un rituel : se déshabiller, s’habiller et revêtir les costumes, incarner des histoires/histoires à travers une chorégraphie, c’est un voyage, une transe qui lui permet de se reconnecter avec ses origines iraniennes.
L'équipe
Darius Dolatyari-Dolatdoust (France / Iran / Allemagne / Pologne) est un artiste plasticien, performeur, chorégraphe et designer. Son approche tourne autour de la fabrication de costumes qu’il considère comme un espace de transformation et d’hybridation, en ce sens qu’ils modifient notre rapport au corps, à la danse et au langage. Le vêtement devient alors un moyen de questionner son identité, que ce soit en rappelant ses origines iraniennes, en réalisant des costumes inspirés des oeuvres perses du Louvre ou en déconstruisant notre rapport de pouvoir envers d’autres espèces ou encore en imaginant des créatures hybrides à la frontière des humains et des animaux.
Il a présenté ses performances et oeuvres plastiques dans des galeries et institutions telles que la Fondation Fiminco (Paris), la Galerie Suzanne Tarasieve (Paris), Wiels – Centre d’Art Contemporain (Bruxelles), le Stedelijk Museum (Amsterdam), le Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne (Luxembourg), le Momu – Musée de la Mode d’Anvers, la Villa Noailles (Hyères), le 19M (Paris).
Il sera résident à la Villa Kujoyama en 2025.
Plus d'infos
Crédit photos : Romy Berger